Entretien avec Raymond Planchamp, membre du Conseil d’Administration

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Comment as-tu connu Val’Muse ?

Je l’ai connu par l’écho des Muses, le petit journal de l’époque.

J’ai vu qu’il y avait un concert à Ruffieu avec Dirk Boerner.

Il y avait aussi un entrefilet qui demandait des bénévoles pour aller chercher des professeurs à la gare. Je me suis manifesté pour l’occasion et j’ai continué par la suite.

Depuis combien de temps participes-tu à la vie de Val’Muse ?

Depuis 2005, ça fait 16 ans.

Tu fais partie du Conseil d’Administration, quel était ton rôle ?

Je faisais les transports et m’occupais de l’affichage. J’aidais aussi à la préparation des concerts.

Maintenant je ne peux plus faire tout ça, je ne peux plus me déplacer.

Je crois que tu joues d’un instrument, lequel ?

J’ai commencé avec Constance au clavecin puis au piano et maintenant je joue sur un orgue électronique que j’ai à la maison.

Comment as-tu découvert la musique ?

J’ai découvert la musique en 1953, j’avais 14 ans et j’étais en centre d’apprentissage. Mon professeur de français passait des disques de musique classique pendant les récréations.

La messe en si mineur de JS Bach a été le point de départ de mon amour de la musique. J’aime beaucoup la musique baroque.

J’ai aussi été fan du trompettiste Maurice André pendant 60 ans.

Que représente pour toi cette association ?

C’est ce qu’il y a eu de plus beau dans ma vie, cette association est à citer en exemple.

As-tu des souhaits à formuler pour l’avenir de l’association ?

Je voudrais que ça continue le plus longtemps possible avec plein de concerts.

Peut-être trouver de nouveaux ateliers, de la musique moderne par exemple, il faut penser aux jeunes !

Si tu devais dire un seul mot, un mot qui te viendrait à l’esprit et qui pour toi caractérise l’association, quel serait-il ?

MERVEILLE

Merveille pour l’activité même et pour les gens qui y travaillent.

Je n’ai que des amis à Val’Muse.

Hommages

Dans ces lignes je veux rendre le plus grand hommage à Constance qui a créé cette association en 2003 et avec une ténacité exemplaire continue à faire rayonner Val’Muse.

Hommages respectueux aux 2 présidents disparus dont Sibylle Gerber.

Hommages à tous les Conseils d’Administration successifs.

Hommage à tous les musiciens qui contribuent avec excellence à nous offrir ces magnifiques concerts.

Hommages à tous les bénévoles et aussi au fantastique public.

J’espère n’avoir oublié personne.

Pour finir, j’aimerais relater 3 petites anecdotes issues de ma nostalgie :

Le premier

A chaque concert, on fait un affichage et je conserve une affiche. À la fin du concert, je me précipite vers les musiciens et je leur fait  dédicacer mon affiche, ils sont ravis. C’est pour les remercier de la qualité du concert et  les féliciter pour leur prestations. Ils sont tellement disponibles. J’aime beaucoup faire ça.

Le deuxième

Constance et Val’muse avaient organisé une audition pour les élèves à l’Ehpad, j’en faisais partie mais un peu tendu quand même. Constance m’a fait passer en dernier, histoire de calmer ma pression.

J’avais préparé un extrait de E MORRICONE, « l’adieu à Cheyenne ». Je jouais avec Constance, et le miracle s’est produit, pas une fausse note, ce qui m’arrive souvent. Est ce la présence de Constance?

J’étais très content et ma partenaire ravie.

Le troisième

Constance, Yannick CORDIOU et le CAT de Virieu le petit avaient mis sur pied une animation musicale avec les résidents « Mais que veulent dire les mots », cela reste un merveilleux souvenir. La volonté et la détermination de ces handicapés, c’est quelque chose qui nous touche jusqu’au fond de l’âme. Nous avons été présents à Saint Germain au Mont d’or et à Meyzieu avec succès.

Une ambiance exeptionnelle entre nous et les résidents, sincèrement j’aurai aimé recommencer.

Merci Raymond de cet émouvant entretien par téléphone puisqu’il nous est encore difficile de nous voir.

Tu ne peux plus te déplacer, c’est sûr mais le conseil d’administration compte toujours sur toi pour tes conseils avisés.

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