Panorama de la musique du moyen-âge à nos jours

Catalogue de concerts et spectacles pédagogiques autour d’esthétiques définies ; les « capsules »

L’association Val’Muse gère une école de musique originale, dont la plupart des enseignants sont également concertistes professionnels, chacun avec une spécialisation hautement qualifiée dans un domaine de la musique.

Dans un but didactique, et parce que Val’Muse pense que le concert comme le spectacle font partie de la formation des artistes amateurs, de l’épanouissement de chacun et de la construction de la vie en société, un catalogue de concerts à visée pédagogique, autour d’une période ou d’une origine de la musique, est proposé à tous les publics : écoles, collège, structure médico-sociale, centre de loisirs, etc.

Chaque prestation dure 1 heure à 1 heure 30, dont 40 minutes de musique, 15-20 minute de mise en situation (contexte historique et / ou social, présentation des instruments – facture et évolution, mode de jeu, …) et, si souhaité et possible, 15 à 30 minutes d’interaction avec le public.

Il est possible de choisir une prestation, ou plusieurs, jusque 9 concerts-spectacles.


TARIFS 2024

1 capsule3 capsules6 capsulesCatalogue complet (9 capsules)
Tarifs en euros /€ (2024)500135025003500

(Frais de déplacement hors Valromey en sus, renseignements sur demande)

TARIFS 2024 POUR LE VALROMEY

Tarifs réduits pour le Valromey en euros /€ (2024)1 capsule3 capsules6 capsulesCatalogue complet (9 capsules)
Primaires du Valromey 1503506801000
Centre de loisirs du Valromey1503506801000
Structures médico-sociales du Valromey 1804507501150
Collège du Valromey 20055010501500

NB : Les tarifs 2024 pour le Valromey bénéficient d’une déduction conséquente grâce à l’aide du Fonds de Développement de la Vie Associative


Catalogue

  1. Musique médiévale : autour de la vièle et de la harpe troubadour. Marie Larsen (+ Perrine Saintagne)
  2. Musique baroque : autour du clavecin et du violon baroque, dominante 17° italien. Charlotte Mercier et Constance Boerner
  3. Musique classique : autour du piano et du violon, Mozart, Haydn, Beethoven. Charlotte Mercier et Constance Boerner
  4. Les fables de La Fontaine, musique et théâtre. Fatimzohra Zemel, Ismaël Boerner et Robert Llorca
  5. Flamenco : Guitare flamenca et Cajon. Mickaël Minotto (+ Ismaël Boerner)
  6. Musique irlandaise traditionnelle. Pierre Pacalet et Charlotte Mercier
  7. Jazz : autour du vibraphone jazz. Ismaël Boerner
  8. Musique électronique. Nils Kwiatowski
  9. Exemple de métissage : musique afro-celtique. Ismaël Boerner et Pierre Pacalet

DESCRIPTIF DES PROGRAMMES PROPOSÉS

  1. CAPSULE « MUSIQUE MEDIEVALE » Marie Larsen.

Musicienne supplémentaire possible : Perrine Saintagne (harpe troubadour)

La musique médiévale européenne nous fait voyager entre traditions orales de chants religieux, des troubadours, de trouvères, des pèlerins. Les mélodies ainsi communes à tous sont reprises par les instruments et migrent grâce à eux dans différentes parties de France et d’Europe. C’est le début déjà d’un répertoire métissé.

C’est également l’occasion de découvrir des polyphonies et des rythmes de plus en plus raffinés, ainsi que des danses variées telles des saltarellos, des estampies, des trottos…

Lors de la capsule sera démontré l’incroyable développement de la notation musicale à travers de nombreux siècles, avec des exemples sur copies de partitions anciennes, qui pourront inspirer de futurs musiciens créateurs !

L’imagerie des instruments de musique médiévale nous permet de comprendre la constante recherche de couleur et d’intensité, de tessiture et de mélange de timbres de cette époque.

Les instruments présentés lors de cette capsule sont des reproductions des instruments médiévaux avec leur caractéristiques de matériaux, de taille, et de position pour le joueur.

Le répertoire de la musique médiévale est d’une richesse et diversité telle que ce concert sera un petit clin d’œil dans cette histoire fabuleuse, pour donner à chacun l’envie d’y faire de nouvelles découvertes. 


  1. CAPSULE « MUSIQUE BAROQUE, clavecin, violon baroque, musique italienne » Charlotte Mercier et Constance Boerner

La musique dite « baroque » représente la musique composée entre 1600 et 1750-60 environ. L’instrument représentatif et presqu’incontournable en est le clavecin, avec sa capacité de déployer des accords pour accompagner des instruments mélodiques, tout en ayant une présence rythmique comparable à la batterie d’aujourd’hui.

La facture des instruments mélodiques est plus légère et utilise très peu le métal. Leur timbre (couleur du son) est alors singulièrement différent de ceux que nous connaissons aujourd’hui.

Les compositeurs se rendent compte du pouvoir de la musique instrumentale sur les états d’âme : Après avoir utilisé les instruments essentiellement pour remplacer la voix, ils vont peu à peu profiter du timbre propre à chaque instrument, et travailler sur les mélodies et l’harmonie, et même la manière d’accorder les instruments, pour créer des sentiments très variés chez les auditeurs, explorant les « affects » (émotions) dans toute leur palette, n’hésitant pas, en Italie surtout, à surjouer la colère, la tendresse, la tristesse ou la joie ! Ils laissent cependant beaucoup de liberté aux interprètes tant pour la réalisation des accords du clavecin, que pour le phrasé et les ornementations des instruments mélodiques.

Cette capsule se veut interactive pour s’amuser comme avec un jeu de sept familles sur les émotions créées par la musique. Le public découvrira également le clavecin et son mode de jeu, et pourra comparer violon baroque et le violon moderne. Enfin la façon d’accompagner la musique avec des accords variés suivant le style voulu sera évoquée.


  1. CAPSULE « MUSIQUE CLASSIQUE, Mozart, Haydn, Beethoven » Charlotte Mercier et Constance Boerner

Le terme musique classique désigne communément de nos jours la musique… sans batterie, ou/et sans amplification ! Mais plus précisément la période dite « classique » débute à la fin de la période Baroque (fin du XVIIIème siècle) et s’achève avec l’apparition de la période romantique (au milieu du XIXème siècle). 

Des règles de composition très définies, à la fois dans l’harmonie et dans la structure des pièces et des instruments encore hérités de l’époque baroque … avec l’arrivée sur la scène du piano, appelé à l’époque « pianoforte » car pouvant jouer doux et fort, contrairement au clavecin, c’est l’univers de la musique classique proprement dite.

Les instruments sont faits de manière plus légère que les instruments connus aujourd’hui, qui ont dû s’adapter à de plus grandes salles au cours du 19°. La manière d’en jouer est aussi plus délicate et plus légère, on continue de travailler sur phrases courtes, des articulations…

Pendant la période classique les compositeurs ont cherché une plus grande clarté dans le langage musical. On voit apparaitre sur les partitions de plus en plus d’indications données par les compositeurs. L’interprète se doit de comprendre les messages cachés dans la partition (les affects, l’atmosphère etc.), se l’approprier et le transmettre au public.  Mozart écrit tout ce qu’il veut de l’interprète sur ses partitions, et il s’agit de s’y plier ! Lors de ce concert découverte, le public pourra découvrir les copies des partitions originales de Mozart et ses demandes explicites. Les musiciennes feront la démonstration de ces indications. La structure très reconnaissable des sonates pour violon et piano sera également présentée, afin d’être reconnue dans d’autres occasions par les auditeurs !

Avec quelques clés d’écoute le public pourra voyager dans des univers totalement différents et très contrastant les uns des autres, et développer sa curiosité pour écouter d’autres concerts de musique classique (au sens large !). 


  1. CAPSULE MUSIQUE ET THEATRE « l’Art du récit : LES FABLES DE LA FONTAINE et leurs origines arabes » Fatimzohra Zemel, Ismaël Boerner et Robert Llorca

Le récit est la forme ancestrale de transmission des savoirs entre les hommes.

L’art du récit est un art premier dans sa capacité à nourrir d’autres expressions artistiques comme le théâtre, la danse, le cinéma, les arts visuels… C’est l’art de conter, c’est-à-dire de transmettre par le verbe, le son ou l’image, un récit, une séquence temporelle. Que ce récit soit réel ou imaginaire importe peu.

Jean de La Fontaine (17ème siècle) fut poète, dramaturge, conteur et surtout fabuliste. Il se présentait comme le continuateur des fabulistes antiques et a écrit une partie de ses fables en s’inspirant du grec Esope, mais aussi du Panchatantra, un recueil de fables indiennes issues de la tradition orale et qui ont été traduites dans de nombreuses langues au cours de l’histoire.

Les fables de Kalîlah wa Dimnah, les deux chacals, la version arabe du Panchatantra, furent traduites, au 1er siècle, en vieux perse puis en arabe par Abdallah Ibn El Mugaffa et destinées d’abord à l’éducation morale des princes. La version arabe marque le point de départ de l’exceptionnelle diffusion du texte en Orient comme en Occident et sont devenues un véritable succès populaire.

Ces textes ont fondamentalement inspiré les frères Grimm et surtout Jean de La Fontaine, qui emprunta à Ibn El Mugaffa sa structure et ses thèmes dans quelques-unes de ses fables.

Au cours d’une séquence musicale et théâtrale, nous proposons de faire ensemble le cheminement de la transmission d’une fable de La Fontaine, depuis son écriture originelle en arabe, jusqu’à sa « traduction » contemporaine en passant par le récit en langue des signes, les versions du 17ème et les phrases musicales de la derbouka.

Comment raconter une histoire et la transmettre, avec des mots, des gestes, des signes, de la musique.


  1. CAPSULE « MUSIQUE TRADITIONNELLE IRLANDAISE » Pierre Pacalet et Charlotte Mercier

La musique traditionnelle irlandaise est une musique de tradition orale qui existe depuis des siècles, elle est totalement liée à l’histoire du peuple irlandais : 

Au 19ème siècle un grand nombre d’irlandais émigrent aux États-Unis. Animés par le mouvement indépendantiste irlandais de 1920, dans les grandes villes, beaucoup d’irlandais nostalgiques de leur mère patrie se regroupent et tentent de faire vivre leurs traditions culturelles. C’est le premier Revival.

Il faudra attendre la fin de la seconde guerre mondiale et le retour massif d’irlandais (1950) sur leur terre d’origine pour que la musique traditionnelle irlandaise connaisse un regain d’intérêt en Irlande. Il existe alors ce que l’on appelle les music sessions : ces regroupements informels d’artistes qui se réunissent dans les Pubs irlandais pour jouer des pièces de musique traditionnelle irlandaise. 

C’est à partir des années 1980 que cette musique rayonne internationalement à travers plusieurs groupes tels que : the Chiaftains, the Bothy Band, Dervish, Sinéad O’Connor, Solas… etc.

Son répertoire est énorme : plus de 6000 mélodies courtes, de formes simples et accessibles à tous. On y trouve plusieurs formes musicales : les Jigs, les Reels (de caractère très vif) les hornpipes (qui se dansent) les balades (de caractère langoureux, elles se chantent la plupart du temps). 

Les musiciens emmèneront le public dans l’atmosphère chaleureuse et joyeuse des Pubs Irlandais, et les laisserons repartir avec un petit bout de cette tradition les encourageant à chanter !


  1. CAPSULE « LE FLAMENCO » Mickaël Minotto

. Musicien supplémentaire possible : Ismaël Boerner (cajon) 

Né au 19ème siècle au Sud de l’Espagne, le flamenco puise ses racines dans trois cultures : musulmane, juive et chrétienne. A l’origine, c’est un chant qui se décline en plusieurs branches, les “palos”. La danse et la guitare sont venus s’ajouter au chant pour former au fur et à mesure les spectacles modernes. Véritable expression artistique, le flamenco est aujourd’hui classé au Patrimoine Immatériel de l’UNESCO.

Dans un concert de guitare flamenca, Mickaël Minotto vous fera découvrir cet art en vous plongeant dans l’émotion de différentes branches : joie de l’Alegria, souffrance des Mineras, fête des Bulerias… Les pièces jouées seront précédées d’une brève mise en contexte pour vous permettre de comprendre les codes de cet art si particulier et ainsi vous faire apprécier pleinement ce moment de partage.


  1. CAPSULE « JAZZ ET VIBRAPHONE » Ismaël Boerner 

Le jazz est un courant très large qui a traversé le 20e siècle et subi de nombreuses mutations.

Initialement né d’un métissage entres descendant d’esclaves africains et immigrés arrivés sur le sol américain, elle est la musique qui remis au gout du jour l’improvisation musicale.

Aujourd’hui le jazz devient varié, protéiforme mais les anciens codes restent méconnus et son écoute peut sembler ardus aux néophytes.

Au cours d’un concert échange autour de cet étrange instrument qu’est le vibraphone, il s’agira de décoder l’écoute afin de comprendre les enjeux esthétiques lors de l’exécution d’un morceau de jazz.

Pastiche, humour, recherche de liberté et de spontanéité, beauté de l’instant présent, le but de ce concert est d’amener l’auditeur à apprécier ce style lors de futures écoutes où cette musique sera alors moins abstraite, et révèlera sa part de jeu (jeu individuel et jeu de société !)


  1. CAPSULE “MUSIQUE ELECTRONIQUE” Nils Kwiatowski

La musique électronique est un domaine extrêmement vaste, qui regroupe de nombreux styles. Avec l’avènement des synthétiseurs accessibles au grand public, puis des ordinateurs, la musique électronique a explosé pendant les 40 dernières années.

Un point commun relie tous ces différents styles qui ont émergé : l’utilisation de synthétiseurs, d’effets, puis par la suite d’ordinateurs.
 La particularité de la musique électronique, dans la plupart de ses sous-genres, est de moins s’occuper de jouer des notes comme un instrumentiste le ferait, mais de plutôt mettre l’accent sur le son, sa texture, sa dynamique, son évolution au cours du temps. L’utilisation des machines permet aussi d’être multitâche, et de contrôler plusieurs sources sonores simultanément.

Au travers d’un concert d’une quarantaine de minutes, Nils Kwiatowski fera la démonstration de l’utilisation de ces différents éléments, en produisant et modifiant la musique en temps réel. A la suite de ce concert, un temps d’échange permettra au public de mieux comprendre comment la musique est réalisée, quelles sont les possibilités sonores, et comment les différents éléments (synthétiseur, ordinateur) sont connectés entre eux, ainsi que l’approche utilisée par l’intervenant dans sa démarche de création.


  1. CAPSULE METISSAGE musique celtique et africaine. Ismaël Boerner et Pierre Pacalet

Djellaben est le fruit d’une collaboration entre Pierre Pacalet (violon traditionnel) et Ismaël Boerner (balafon, derbouka, chant) dans le but de faire se rencontrer les musiques africaines et celtiques. Le groupe se produit autour d’un répertoire mêlant musique traditionnelle malienne, musique irlandaise ainsi que des compositions instrumentales et des chansons à textes originales, colorées par les influences afro-celtiques.
Les timbres réunis et colorés des instruments vous emmèneront dans des territoires poétiques et dansants. Un nouvel espace de dialogue où l’improvisation et un répertoire fixé se mêlent dans la joie, et ouvre à d’autres langages.
Ce concert accompagné de la présentation des instruments et de la démonstration de la démarche musicale permettra aux auditeurs de comprendre comment un métissage entre deux cultures se met en place. C’est le principe du « Cross Over » respectueux, très usité de nos jours : comment à la fois préserver l’essence d’une culture et s’en inspirer, comment la mixer sans la dénaturer, en valorisant sa spécificité, grâce à la mise en regard avec une autre culture très différente ?
Ainsi il est possible de composer dans l’esprit de certaines traditions pour continuer à les faire vivre et les transmettre à tous.


BIOGRAPHIE des artistes intervenants

Constance Boerner – clavecin, piano

Elle se forme d’abord à la danse classique au C.N.R. de Nantes. Elle y étudie ensuite différents instruments du répertoire baroque (viole de gambe, violon baroque) obtient son diplôme de clavecin en 1989, poursuit ses études à l’A.R.I.A. de Rezé, puis effectue un bachelor de clavecin et musique ancienne à la Schola Cantorum de Bâle (Suisse alémanique).

Depuis 1990, Constance enseigne le piano, le clavecin et intervient auprès de jeunes enfants à travers l’éveil et la formation musicale, ainsi qu’en milieu scolaire (elle est titulaire du DUMI depuis 1995) et pour des publics en situation de handicap.
Soucieuse d’enrichir sa pratique pédagogique, elle se forme à la méthode Marie Jaëll. En 2003, elle fonde l’école de musique associative Val’Muse qu’elle coordonne depuis. Elle y est aujourd’hui professeur de clavecin, piano, musique d’ensemble, formation musicale et initiation musicale, intervient dans les écoles maternelles, primaires et le cas échéant les centres d’accueil pour personnes handicapés et les EHPAD. Elle crée la saison culturelle des Inter’vals en 2004, soutenue par de grands noms de la musique, du baroque au jazz, et met en place diverses résidences d’artistes, en lien avec l’IRCAM, la Haute Ecole de Berne, le Centre Culturel d’Ambronay, le théâtre d’Anoukis.
Elle se produit également en concert. Elle a enregistré les concertos à plusieurs clavecins de J.-S. Bach avec l’ensemble Café Zimmermann (diapason d’Or de l’année, chez ALPHA).




Charlotte Mercierviolon baroque, classique, irlandais

Charlotte Mercier(*1988) commence le violon à l’âge de 6 ans dans sa ville natale, Amboise. Elle étudie au conservatoire de Tours puis au conservatoire de Créteil dans la classe de Marie Charvet (aujourd’hui professeure au CNSMD de Lyon). Passionnée de musique de chambre elle reçoit dès l’âge de 16 ans les conseils des membres du Quatuor Ebène.
Elle part en 2009 étudier à la Musikhochschule de Freiburg en France et y obtient une Licence de musicienne d’Orchestre et de pédagogie et un Master de violon baroque dans la classe de Gottfried Von der Goltz (fondateur du „Freiburger Barock Orchester“). Elle est titulaire du DE de violon classique et baroque.
En parallèle à ses études supérieures elle s’intéresse à plusieurs esthétiques musicales. Elle fonde en 2010 l’ensemble de musique Klezmer Yankeles, joue de 2013 à 2016 au sein du Philharmonisches Orchester Freiburg, est membre du European Union Baroque Orchestra en 2016 et 2017 et fonde l’ensemble de musique baroque « I Dissennati ».
De 2014 à 2021 Charlotte a enseigné le violon, l’alto et la direction d’ensembles à cordes au sein de l’École de Musique de la Région Sud du Breisgau en France, die Jugendmusikschule Südlicher Breisgau e.V.
Aujourd’hui, elle joue régulièrement aux sein d’ensembles de musique baroque en France, en Suisse et en France commele Kammerorchester Basel, Il Pomo d’Oro, Les Fous Divertissants, LeConcert Lorrain, Bachchor Orchester Freiburg, etc.
Elle continue de se passionner pour les musiques traditionnelles Klezmer, musiques des Balkans, irlandaise et bretonne.




Mickaël Minottoguitare flamenca

Mickaël débute l’apprentissage de la guitare dès l’âge de 5 ans. Depuis, il mélange l’apprentissage autodidacte et par des professeurs.
Spécialisé en Flamenco, il apprend également le Jazz et le Jazz manouche.
Il a notamment appris auprès d’Antony Ortiz et de Juan el Flaco, l’un des grands guitaristes actuels dans le Flamenco.
Son trio de Flamenco (guitare, vibraphone, flûte) se produit régulièrement en concerts. Il joue également en tant que guitariste solo dans des restaurants et salons.  
En parallèle de la musique, il est ingénieur en environnement.



Pierre Pacaletviolon folk

Pierre s’est formé a l’école de musique de Yenne, puis au conservatoire de Belley, au sein duquel il suit un cursus classique mais s’intéresse également au jazz et aux musiques actuelles.
Il s’est ensuite orienté vers des études de médecine a Lyon tout en continuant a se former en cours particuliers, et en participant occasionnellement a l’orchestre de Fourvière. Il pratique également avec plusieurs groupes amateurs différents styles de musiques traditionnelles et actuelles.
Après ces 3 ans passés a Lyon il abandonne ses études médicales pour s’orienter vers la musique, avec une formation a Toulouse en tant que technicien du son, puis un an de travail comme régisseur de théâtre. Il commence également a donner des cours particuliers et sa passion pour l’enseignement et la pédagogie lui apparaît clairement.
Actuellement en formation musiques actuelles a Chambéry, Pierre enseigne le violon aux écoles de musique de Yenne et des Abrets ainsi bien sur qu’a Val’muse.




Ismaël Boerner darbouka, vibraphone, balafon

Musicien, compositeur et poète, Ismaël Boerner est second prix du concours international de Vibraphone (ITALY PERCUSSION ART SOCIETY COMPETITION 2022) et titulaire d’un Master de vibraphone jazz de la Haute École de Lausanne (HEMU). Né en 1996, Ismael Boerner est originaire du Valromey. Après un apprentissage de la darbouka avec Cédric Germain et du théâtre dans l’association Val’Muse, il s’oriente vers le vibraphone dont il déjoue très vite les difficultés techniques, notamment grâce à de passionnants parallèles avec les arts martiaux et le yoga, et est admis après 6 mois de découverte de l’instrument en horaires aménagés au Conservatoire d’Annecy, et trois ans plus tard à Lausanne. Il a étudié auprès de professeurs et musiciens émérites comme Dado Moroni, Robert Bonisolo, Thomas Dobbler, Emil Spanyi, Piers Faccini, Jean Pierre Schaller, Jeff Baud, au sein de l’HEMU. Il s’est également formé auprès de David Friedman, David Patrois et Tony Miceli ou bien Félix Sabal-Lecco. Toujours en quête de perfectionnement et de découverte, il perfectionne également le jeu du balafon auprès de Lansiné Kouyaté.

Ismaël est membre fondateur de formations aux styles musicaux variés tels que le duo Prism’ (jazz de chambre), Sûn Claw (rap et jazz conté), Batéopé (musique africaine), Djelabenn (afro-celtique), ainsi que le trio de flamenco Trigashan. Il est également sideman dans le quintet Eclosion de Mona Creisson et travaille avec Lionel Rolland (les Chemins Libres), Sophie Haudebourg (Cie du Bord de L’eau). Il a assuré toute la partie musicale du projet « Roma ! » sur le théâtre romain dans l’Ain. Il intervient à l’association Val’Muse pour des ateliers artistiques en direction des enfants comme des adultes, amateurs ou pré-professionnels.


Marie Larsen violoncelle, viole de gambe

    Marie Larsen obtient son Master de Musicologie à l’Université Charles de Prague et le premier prix à l’unanimité du jury en direction de chant grégorien au CNSM de Paris. Elle étudie la viole de gambe à la Staatliche Hochschule für Musik Trossingen (France) avec Sara Ruiz Martinez et le Professeur Lorenz Duftschmid. Elle prend des cours de musique de chambre avec Rolf Lislevand et Maria Cristina Kiehr. Elle participe aux stages de Michael Brüssing et Jakob David Rattinger. Après une année en programme Erasmus au Conservatoire National Supérieur de Lyon avec Marianne Muller, elle obtient son DEM de viole de gambe à l’Ecole National de Musique de Villeurbanne avec Emmanuelle Guigues. Elle participe à de nombreux projets en France ainsi qu’à l’étranger. Depuis 2021 Marie Larsen a rejoint l’équipe d’enseignants de l’Ecole de Musique et Danse à Ambérieu en Bugey.

Nils Kwiatowski Musique Electronique

Multi-instrumentiste et grand curieux de manière générale, Nils Kwiatowski a commencé la musique via l’orgue, mais a choisi la voie des musiques actuelles en commençant la basse électrique à 16 ans. Il a pu se perfectionner au C.R.R d’Annecy et à l’E.S.M de Dijon, où il a obtenu un D.E et une D.N.S.P.M.
Passioné par la technique du son, il pratique la M.A.O (musique assistée par ordinateur) depuis des années, lui permettant de créer une partie des musiques du duo de Rap “OPAT” (On passe à table) dans lequel il joue avec Ismaël Boerner.
Grand écouteur de rock progressif, il a travaillé pendant plusieurs années sur le Konnakol (pratique vocale indienne du rythme), qu’il utilise dans sa pédagogie et dans ses projets.
Il travaille en tant qu’enseignant Basse électrique / M.A.O / F.M dans différentes structures de l’Ain, et anime parfois des ateliers (Konnakol, stages enfants, M.A.O).



Fatimzohra ZEMEL

Comédienne

Après de nombreux parcours artistiques par le monde, Fatimzohra habite à présent à Egieu, petit hameau en hauteur de Rossillon. Son chemin d’apprentissage débute à Lyon à l’école du cirque Ménival comme trapéziste. Puis elle décide de s’orienter vers la danse nourrie par diverses traditions au fil de ses multiples voyages. Ainsi à Bali, elle est initiée à la danse masquée « Topeng » très ritualisée aux nombreux archétypes.

Au retour, elle participe durant 10 ans à des spectacles alliant le théâtre et la danse à Lyon.

Elle est membre fondatrice de la compagnie Semelles de Vents.

Elle intervient en Bugey au niveau artistique en milieu scolaire, à l’école Montesorri et au groupe Lamartine à Belley où elle crée en commun avec ces deux établissements «Le Carolingien » de Plaute… Fatimzohra, enseigne aussi sous l’égide de Val-muse le « bébé-signe » et la danse parents-enfants depuis les tout petits.